Le blog de domig

Il y a aujourd'hui 20 ans nos chemins se sont croisé et nous n'avons cessé depuis de les entrelacer.

De bonheurs en galères, de joies en déceptions, nous sommes restés fidèles l'un à l'autre, l'une à l'autre, malgré beaucoup de bifurcations et errances..

Cette belle amitié, ce lien inexplicable qui nous relie ne se brisera jamais quoiqu'il puisse arriver dans le futur.

Je te souhaite tout le bonheur du monde.

"Casse toi pov con!" Con peut être mais con quoi?

Lorsque "con" est un préfixe il peut s'écrire de deux manières: "con" et "com".

Par exemple : Compagnon (celui avec qui on mange le pain" et "confrère"celui qui fait partie de te confrérie" (oui je me suis pas trop fait chier pour l'étymologie).

Alors pourquoi l'écrit t'on de deux mainères différentes?... Alors que leur sens sont les mêmes?

Dans "conjoint(e)" con n'est il qu'un préfixe?

"Convoler" veut il dire:  "Voler là tête en bas au ras du sol"?

"consentir" signifie t'il : "Renifler le cul des gens comme le font les chiens"?

"confusion" : Un acte lesbien?

"convaincre" : Triompher dans une dispute aussi stupide qu'inutile"?

Laquelle des deux formes prête le moins à confusion? (Oups, j'ai dis un gros mot!).

Com Vs con, je lance le match !

Comploteur et con peloteur

Confrère et con frère

Comptant et content

Controleur et compte trop l'heure (chez les artisans parfois ... si si)

Incontrolé et un con trop laid

Un connaissance et une conne naissance

Une connerie et une conne rit

A suivre, merci pour les suggestions

L'islamophobie, L'islamophobie on n'entend plus parler que de ça à la radio à la télé, dans les magazines et même dans la rue.

D'abord c'est quoi cette phobie? la peur d'une religion? ben y pas de quoi fouetter un chat !

Moi j'ai peur des cathos, et des intégristes de tous genre mais c'est pas pour ça que je vais aller les descendre à coup de kalach.

Pour avoir vécu un certain temps dans un pays où cette religion est officielle et en avoir fréquenté les gens je n'ai pas l'impression que l'islam tel que je l'ai connu soit une idéologie cruelle, intolérante et bornée.

J'ai pu expérimenter la charité musulmane qui est de loin supérieure à la charité chrétienne, là bas on donne systématiquement aux pauvres alors qu'à l'époque les curés me laissaient crever de froid quand je n'avais pas d'endroit où dormir.

Je crois qu'on a un peu trop tendance à mélanger les genres: un musulman n'est pas obligatoirement un islamiste ni un terroriste et n'enferme pas systématiquement sa femme à la maison.

A force de stigmatiser les défauts des uns on finit par récolter la haine des autres.

Ne nous voilons pas la face : un terroriste reste un imbécile de terroriste qu'il soit norvégien ou afghan.

C'est notre système de société qui  engendre la frustration chez les laissés pour contre de la vie.

Il y a 54 ans, un mercredi alors que mon frère et moi rentrions de l'école (à l'époque il y avait école le mercredi), un homme nous annonçait avec d'étranges vibratos dans la voix, des larmes plein les yeux et des mains qui tremblaient : "vous avez une petite soeur".

J'avais 7 ans, je sortais depuis peu d'un orphelinat et je ne comprenais pas vraiment en quoi cela me concernait.

J'avais déjà un grand frère, je savais que j'avais eu un petit frère un jour, mais qui était vraiment cet homme?

Cet homme, était un petit ouvrier du bâtiment "qui n'avait pas son certif" et qui scellait par ces paroles un engagement qu'il a toujours tenu, c'est à dire : devenir notre père.

Je repense à lui et aux heures supplémentaires qu'il faisait, ainsi que les chantiers "à côté" "pour payer les études et améliorer l'ordinaire".

J'étais un gamin, puis un ado et cela ne m'interpellait pas plus que ça, pour tout dire je trouvais cela normal.

Pourtant il n'avait que 24 ans (un gamin pour moi aujourd'hui) et il foutait sa vie en l'air pour rendre la notre meilleure, comme ça, par amour pour sa femme et sans jamais nous faire la moindre remarque à ce sujet.

Si tu connais mon parcours tu te doutes que, beaucoup à sa place se seraient mordus les doigts de s'être autant défoncé pour voir un jour les gendarmes arriver à la maison. Lui, non !

Et même que le soir du réveillon 1969 (j'avais quitté le domicile familial et je galérais pas mal) il est arrivé chez ma copine, m'a fait monter dans sa 4L de pauvre, m'a emmené dans un épicerie et payé ce qui ne  peut être que le plus beau réveillon de ma vie, celui de l'empathie et de l'amour.

Ensuite il m'a ramené avec mes sacs en plastique et m'a quitté sur un "joyeux réveillon à tout deux" (tout cela, bien sûr, sans toucher mot à ma mère).

Jacques, là où tu es, et je suis sûr que tu es parmi les saints et les justes, j'espère que ce qui suit remontera jusqu'à toi :

Je t'aime papa, et demain en fêtant l'anniversaire de ma petite soeur, j'aurai les mains qui trembleront, la larme à l'oeil et j'essaierai de controler ces étranges vibratos qui étreignent ma gorge alors que j'écris ceci.